Ralentissement des dégénérescences de la rétine

Action neuroprotectrice pour ralentir les dégénérescences de la rétine

Yvan Arsenijevic et Karine Schouwey

Lors de maladies neurodégénératives, des processus d’induction de mort neuronale sont communs à différentes formes de maladie. Le stress oxydatif et l’inflammation, par exemples, sont communs à la maladie de Parkinson, à la maladie d’Alzheimer et aux dégénérescences de la rétine.

Nous avons découvert que les cellules rétiniennes qui captent la lumière, les photorécepteurs, ré-expriment avant la mort cellulaire, des gènes qui étaient nécessaires pendant leur développement. Ces gènes sont aussi présents lors de la mort neuronale dans les maladies citées ci-dessus. Nous avons pu identifier qu’en bloquant la fonction de certains gènes, il est possible de ralentir fortement la dégénérescence de la rétine. Ces études ont été faites en croisant des souris qui ont une dégénérescence de la rétine avec des souris qui n’avaient pas certains gènes. Par la suite, nous avons pu montrer sur des cultures de rétine que certains produits qui bloquent la fonction de ces gènes ralentissent la mort des photorécepteurs

Une approche de neuroprotection est en développement sur des souris pour bloquer spécifiquement par transfert de gène la fonction des gènes identifiés qui sont importants pour la mort des photorécepteurs.

Une stratégie médicamenteuse est aussi testée en collaboration avec l’EPFL (Prof. Hubbell) en utilisant des nanoparticules qui permettent de transporter les produits qui sont efficaces en cultures. Ces nanoparticules seront testées dans des yeux de souris qui ont une dégénérescence de la rétine. Ces approches pourraient être utiles pour une grande variété de maladies rétiniennes.

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